Tu veux partir loin, mais garder un repère familier dans ta valise ? Oui, on parle français dans plusieurs coins du Pacifique. Mais pas partout, et pas toujours dans la vie de tous les jours.
En Polynésie française, le français est bien présent : à l’école, dans les commerces, dans les administrations. Mais le reo tahiti se glisse partout, sur les marchés, dans les familles, dans les chants.
En Nouvelle-Calédonie aussi, on parle français, mais tu entendras aussi les langues kanak, ancrées dans l’histoire et les coutumes.
À Wallis-et-Futuna, même chose. Le français est officiel, mais ce sont les langues locales qui donnent le tempo. On te comprendra sans souci, mais tu verras vite que les gestes, les mots, les rituels ont leur propre cadence.
Au Vanuatu, le français partage l’espace avec l’anglais et le bislama. Il reste utilisé dans les écoles ou l’administration, mais dans la rue, c’est l’anglais qui domine.
Et ailleurs ? En Australie, en Nouvelle-Zélande ou aux Fidji, l’anglais est roi. Mais tu croiseras peut-être un accent familier au détour d’un café ou d’un bateau, grâce aux nombreux expatriés.
Si tu as envie de garder le français en repère, les territoires d’Outre-mer offrent une belle option.
Et je serais toujours là pour te souffler dans ton carnet de voyage, un ou deux mots en reo, en drehu ou en bislama. Ça peut parfois ouvrir plus de portes qu’un passeport.